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Un nouvel animal de compagnie

L'arrivée d'un chiot ou d'un chaton à la maison

Le chiot

L'arrivée du chiot à la maison est un événement ! Sa période d'intégration dans votre famille est importante car elle conditionne en grande partie son comportement dans les années à venir.

 

L'importance d'un bon départ

 

Dans la nature, le chien évolue dans un groupe à la hiérarchie bien établie.

 

Très rapidement, il doit apprendre à se contrôler et à communiquer au sein du groupe. Les premières semaines de sa vie sont primordiales pour son apprentissage du monde, elles construisent son comportement. Votre chiot est capable de s'adapter très rapidement à votre famille et à votre foyer. Cependant, c'est un individu unique qui a déjà commencé sa construction grâce à quelques expériences et aux leçons inculquées par ses parents. Il faut en tenir compte pour éviter les mauvais départs.

Le processus de détachement 

A son arrivée dans votre maison, votre chiot vient sans doute de quitter la portée.

Au début, il aura besoin de remplacer sa mère et choisira une personne dont le contact le réconfortera. Ce lien d'attachement doit se créer pour lui donner confiance lors de ses découvertes. Quand le chiot entame sa puberté, un détachement est nécessaire pour préserver son équilibre. En effet, le chien est fait pour vivre en groupe et un lien exclusif avec une personne de la famille n'est pas un comportement naturel. C'est désormais à vous d'initier les contacts avec votre chiot et non de répondre à ses sollicitations. Un chien trop attaché ne supportera pas votre absence et son anxiété pourra se traduire par des hurlements ou des destructions dans la maison.

Les premières leçons

La propreté

Les chiots sont rarement propres à leur arrivée dans leur nouveau foyer. Voici quelques conseils pour accélérer leur apprentissage : 

  • Sortez-le très fréquemment : après chaque repas, ou chaque réveil de la sieste. Ne lui apprenez pas à faire ses besoins à l'intérieur, sur du papier journal.
  • Récompensez-le à chaque fois qu'il fait ses besoins dans l'endroit autorisé.
  • Ne le punissez jamais si vous ne l'avez pas pris sur le fait. Il ne comprendra pas la cause de votre colère et réagira uniquement au ton que vous employez. Lui mettre le nez dans ses besoins est inutile.
  • Ne ramassez pas ses besoins devant lui.

Les ordres simples

Dès son arrivée, vous pouvez débuter l'apprentissage de choses simples, comme le rappel.

Ces ordres vous permettront de mieux vivre avec lui et d'assurer sa sécurité (passage d'une route...). L'éducation du jeune chien doit se concevoir comme de courtes séances de jeu pour mobiliser son attention. Employez toujours les mêmes mots, les plus simples possibles, par exemple "Au pieds !". Associez chaque ordre à un geste simple, le chien apprendra plus vite. N'oubliez pas de le récompenser à chaque succès.

La marche en laisse 

Voici comment lui apprendre à accepter cette petite contrainte : 

  • Mettez-lui le collier et la laisse, laissez-le s'habituer à leur présence puis attrape la laisse, sans tirer.
  • Pour que le chiot se mette à marcher, secouez un peu la laisse en lui parlant. Félicitez-le dès qu'il vous suit.
  • Pendant la promenade, le contact entre vous doit se faire par le biais de la laisse, mais aussi de la voix.
  • Si le chiot tire sur la laisse, donnez un coup sec pour l'arrêter. Ramenez-le vers vous en lui disant "Au pied !" et relâchez la tension. Si le chiot arrête de tirer, récompensez-le aussitôt.

Sortir votre chien 

Votre chiot doit sortir régulièrement avant ses 3 mois, afin de s'adapter à différents environnements. Un chien qui n'est pas exposé au monde extérieur pourra développer une peur intense envers les inconnus et le milieu urbain. Evitez néanmoins les contacts avec les chiens non vaccinés ou les endroits souillés par des animaux inconnus. Si le chiot est très peureux lors des sorties, n'essayez pas de le rassurer en le caressant, car cela récompenserait son comportement craintif. Détournez son attention par le jeu.

La hiérarchie 

La vie des chiens est clairement hiérarchisée : les dominants régissent le quotidien et la place des dominés. Vous devez endosser ce rôle de dominant, par une autorité bienveillante et sans violence, pour donner à votre chien un environnement stable.

Quelques règles simples lui apprendront que vous êtes son dominant naturel : 

  • Donnez-lui à manger après vous, jamais avant ou pendant vos repas.
  • Attribuez-lui une place de couchage loin des endroits symboliques tels que le hall d'entrée, les couloirs et les chambres.
  • Si le chiot fait une bêtise, attrapez-le fermement par la peau du cou et secouez-le un peu, jusqu'à ce qu'il se calme. Puis reposez-le tranquillement.

L'alimentation 

Les besoins nutritionnels varient selon la race du chiot et au cours de sa croissance. Au début, il doit beaucoup manger pour bien grandir et il grossit très vite. A partir de 4 mois, il faut être vigilant pour éviter un surpoids. Un chiot trop rond risque l'obésité à l'âge adulte, et des problèmes articulaires. Pesez régulièrement votre chiot pour vérifier que sa croissance se déroule correctement.

Les croquettes : les gammes proposées sont adaptées à la taille des chiots et parfaitement équilibrées. Il est inutile d'y ajouter des compléments ou vitamines. Nous pouvons vous proposer des gammes spéciales, adaptées à des besoins particuliers. 

Quelques points à retenir 

  • Pour le chiot, quatre repas par jour sont nécessaires, puis on en diminue progressivement le nombre. A l'âge adulte, le chien peut ne manger qu'une seule fois par jour, mais nous vous conseillons deux repas. Inutile de varier l'alimentation. Le chien n'en ressent pas le besoin, et des changements alimentaires brutaux entraînent plus de problèmes digestifs.
  • Vérifiez régulièrement le poids de votre chiot.
  • Attention aux friandises ! 
  • Ne partagez pas votre repas avec votre chien et ne le laissez pas quémander à table. Votre chien croirait alors faire partie des dominants.

Le chaton

Pour bien comprendre et bien s'occuper de lui voici quelques conseils :
 

Le niveau de socialisation

 

Même si l'éducation du jeune chat demande moins d'implication que celle d'un chiot, certaines bases sont indispensables à acquérir.

 

Evaluez d'abord son niveau de socialisation. Un test simple et utile consiste à soulever le chaton en le tenant délicatement par la peau du cou. S'il est bien sociabilisé, il va se recroqueviller avec sa queue sous le ventre et avoir le regard vide. Un chaton répondant correctement à ce test a été bien sociabilisé par sa mère après sa naissance. En revanche, si cette manipulation déclenche une forte réaction, elle révèle un niveau de socialisation très faible. Le chat aura un caractère plus difficile. Pour éviter tout problème dans le futur, n'hésitez pas à nous en parler.

La période d'attachement 

Chez le chat, la capacité à se socialiser dépend de la relation avec sa mère et du niveau de socialisation de celle-ci.

La première période d'attachement entre le chaton et sa mère est primordiale. La qualité de ses relations avec les humains en dépendra. Un premier lien de bonne qualité lui permet d'être confiant avec tous les humains et souvent avec les autres espèces animales. Votre chat sera alors détendu en votre compagnie. Si cette absence de socialisation rend votre agressif, n'hésitez pas à nous consulter.

L'acquisition du contrôle de soi

En grandissant, le chaton apprend à coordonner ses mouvements et à contrôler l'action de ses dents et de ses griffes.

C'est sa mère qui est chargée naturellement de cet apprentissage. Il est possible que vous ayez à le remplacer si votre chaton n'a pas encore acquis ces réflexes. 

La mère corrige le chaton de 2 façons en cas d'écart de conduite :

  • en donnant des coups de patte, griffes rétractées, sur le museau des chatons. Vous pouvez imiter cela pour interrompre une action indésirable sans risquer de lui faire mal : en donnant des coups de doigt sur le museau du chaton, assez sèchement, 
  • si le chaton est très difficile, il arrive que sa mère le bloque entre ses pattes avant et lui griffe le ventre avec les pattes arrière. Là encore, en tenant le chaton couché sur le côté d'une main et en lui "griffant" l'abdomen de l'autre main, vous devez pouvoir obtenir l'absence de tout mouvement.

Un animal territorial

Le chat va partager son territoire en plusieurs lieux qui ont des fonctions différentes.

Le champ d'isolement correspond à son coin à lui, qu'il ne souhaite pas partager ou qu'il partage éventuellement avec des individus très proches. C’est souvent un lieu en hauteur où il se sent en parfaite sécurité.

Les champs d'activité peuvent eux être partagés. Chacun d'entre eux correspond à une occupation précise telle que l'observation des oiseaux, la chasse ou le jeu... Tous ces lieux sont reliés par des chemins que le chat emprunte. Il y dépose des marques de familiarisation qui sont pour lui des balises rassurantes.

Cette organisation stricte et très particulière est nécessaire à l'équilibre émotionnel d'un chat. Il faut en tenir compte quand on adopte un chaton. Dès le premier jour, il faut lui attribuer un endroit où personne ne viendra le déranger. Il ne faut pas enlever les marques rassurantes que le chat a déposées en se frottant : l'absence de ces indicateurs apaisants peut conduire au développement d'un état anxieux.

L'acquisition de la propreté 

Les chatons sont généralement propres très tôt. Pour éviter la déception d'avoir un chat malpropre, il faut prendre certaines précautions.

  • La caisse contenant la litière doit toujours être accessible, nuit et jour.
  • Le lieu choisi doit permettre au chat de ne pas être dérangé.
  • La litière doit être changée très souvent.
  • Enfin, il ne faut pas confondre malpropreté et marquage urinaire. Certains chats font du marquage urinaire : ils restent debout sur leurs pattes (ils ne s'accroupissent pas comme pour éliminer) et ils envoient des jets d'urine sur des supports verticaux. Chez les chats stérilisés, ce comportement est très caractéristique de chats dont le territoire est perturbé et qui ne retrouvent pas leurs marques de familiarisation. Il faut alors très vite nous en parler.

Les jeux et la chasse !

En tant que prédateur, le chat a besoin de chasser.

Le chaton va passer des heures à poursuivre des boules de papier ou des peluches. Il est très important de partager des jeux avec lui : il apprendra alors à contrôler sa morsure et ses griffures. Au contraire, l'absence de stimulation peut amener l'animal à agresser les pieds et les mains de ses propriétaires. Si c'est le cas, n'hésitez pas à nous en parler.

L'alimentation

Le chat est un carnivore. Il a toutefois besoin de protéines, lipides, glucides, minéraux, vitamines et oligo-éléments. Le chaton a besoin de davantage de protéines que l'adulte. Il a également un fort besoin en énergie nécessitant un taux de matière grasse élevé dans son alimentation. Durant le jeune âge, on recommande des aliments formulés spécifiquement pour les chatons. Un chat adulte sédentaire ou stérilisé a parfois tendance à grossir. Pour cette raison, des aliments spéciaux "light" ou "chat stérilisé" ont été mis au point. Ils existent sous forme de pâtées ou de croquettes.

Comportement alimentaire du chat 

Le chat est un " grignoteur" : il fait plusieurs petits repas par jour. Si l'aliment est laissé à sa disposition, il en fera 10 à 16 par jour.

Les préférences alimentaires du chat semblent fortement influencées par l'expérience acquise dans le plus jeune âge : le chaton consomme par imitation les mêmes aliments que sa mère et dans la majorité des cas, il préfèrera ces aliments toute sa vie. Le chat est très réceptif au contenant. Les récipients en verre, en faïence ou en inox sont préférables au plastique. 

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